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LES COTES DE BORDEAUX DEVOILENT LEURS AMBITIONS

23/10/2017

L'Union des Côtes de Bordeaux a organisé mardi 17 octobre, sa conférence de presse annuelle à Paris, en présence de son président Stéphane Héraud. L'occasion de faire le point sur ses performances  avant de présenter ses aspirations économiques mais aussi environnementales.


Une stratégie de conquête efficace

Véritable poids lourd du vignoble bordelais, les Côtes de Bordeaux représentent 1 000 vignerons sur 12 000 hectares et s'imposent comme la 4ème AOC de vins rouges en France en Grande Distribution avec 65 millions de bouteilles vendues chaque année. Sur la période 2016/2017, l'Union se montre satisfaite de ses performances en France, avec une stabilisation des volumes commercialisés malgré une baisse structurelle de la consommation. « Notre force, c'est la présence massive de nos vignerons sur les salons de particuliers, dans les foires, mais aussi leur mobilité ! » rappelle Stéphane Héraud. A l'export, l'appellation a connu la meilleure progression de toutes les AOC rouges de Bordeaux : +16% à fin juin en volume et +24% en valeur. Des résultats très positifs sur le marché chinois notamment, mais aussi sur le marché américain auprès de la cible 25-35 ans. Malgré une récolte 2017 fortement impactée par le gel (environ 50 à 60% d'une année moyenne), l'Union des Côtes de Bordeaux prévoit néanmoins de nouvelles initiatives promotionnelles pour poursuivre sa dynamique sur les marchés en 2018.

Une appellation engagée sur le front de l'environnement

« Dans les Côtes, un vigneron qui cultive sa terre et la transmet à ses enfants, veut transmettre du beau, du bon, du sain. » confie Stéphane Héraud. Investies depuis longtemps pour le respect de l'environnement (10% des surfaces cultivées en agriculture biologique à Blaye, Cadillac ou Sainte-Foy et 50% à Francs, 25% de producteurs bio à Castillon), les appellations de Côtes de Bordeaux affirment désormais leur engagement et accélèrent les réformes. Adoption de mesures agroenvironnementales dans son cahier des charges (interdiction des herbicides sur la totalité de la surface cultivée, obligation de mesure des indices de fréquence de traitement, obligation d'enlever et détruire les pieds morts, possibilité de cultiver et revendiquer d'autres cépages que ceux autorisés dans le cahier des charges), communication interne auprès des vignerons, participation au plan collectif du CIVB, protection du voisinage, préservation des paysages... les actions se multiplient pour favoriser l'adoption de modes de production respectueux de leur terroir, préservant biodiversité et ressources naturelles. « Notre ambition est d'être plus vertueux dans le mieux-faire, de partager les meilleures pratiques et d'inciter les vignerons à progresser » conclue Stéphane Héraud.

 




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