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LE PLAN PROMO 2017 EST LANCE

20/10/2016

A l'heure où l'Union des Côtes de Bordeaux s'enrichit d'un nouveau membre à compter de la récolte 2016 (Sainte-Foy Côtes de Bordeaux et ses vignerons rejoignent les appellations de Blaye, Cadillac, Castillon et Francs pour former un groupe représentant désormais 1000 viticulteurs), le plan 2017 vient d'être validé. S'il s'inscrit dans la continuité des années précédentes, il n'en est pas moins audacieux et prometteur.


Rédigé de mars à juin par 17 représentants viticulteurs motivés, il a été approuvé à l'unanimité par la Commission de Promotion du CIVB, présidée par Roland Quancard pour le négoce et Hervé Grandeau pour la viticulture.

« Un de nos objectifs, bien que non écrit, a précisé Patricia Zabalza, est d'avoir bien plus de participation du négoce qu'aujourd'hui. Si la notion de marque en Côtes de Bordeaux reste encore lointaine pour certains, le portefeuille des négociants doit s'enrichir de nouveaux châteaux en Côtes. En attendant, nous voudrions intégrer plus de maisons de négoce à nos opérations ! ».  Chiche, ont répondu autour de la table les négociants membres de la CP.
Un groupe de travail pourrait ainsi voir le jour en 2017 pour étudier toutes les pistes de développement.  Une idée à suivre de près !

En attendant, l'Union des Côtes de Bordeaux mènera en 2017 près de 40 actions articulées sur plusieurs axes.

Avec plus de 60 millions de cols vendus à l'étranger, les Côtes de Bordeaux restent en deçà de la moyenne des vins de Bordeaux. 
Le déficit de récolte 2013 a pesé dans les exportations avec une baisse des volumes, néanmoins enrayée au 1er semestre 2016.
Point très positif : la tendance est à la valorisation des vins sur l'ensemble des marchés.
Désormais, en France 1 vin sur 2 est vendu > 4,5€/col en France et 4,5€/l à l'export (vs 1 sur 4 en 2008).     

Cet effet est notable notamment sur les pays Tiers (= Hors Europe).

C'est donc pour combler ce déficit export que l'Union des Côtes investit 80% de son budget (total 400 000€ en 2017) pour favoriser la promotion hors de France.

 

Comment mieux se faire connaître des décideurs de la planète vins quand on s'appelle Côtes de Bordeaux ? Voilà un grand défi pour l'équipe export et le bureau de l'Union.

  • Premier axe de développement : les relations presse.


« Depuis 2012, nous avons intégré une Chargée de Relations Presse au sein de l'équipe de Permanents des Côtes de Bordeaux. Aurélie a pour mission de renforcer nos liens avec les journalistes en améliorant la visibilité de nos actions locales, mais aussi à Paris. Axe majeur de la croissance pour les années à venir : les medias internationaux », indique Stéphane Héraud, président de l'UCB.
Plusieurs volets sont déclinés.

              Le maintien d'encarts publi-rédactionnels avec notes de dégustation (UK, USA, Allemagne)

Les magazines tels que Decanter, Wine Spectator, Wine Enthusiast, Sommeliers et Weinwirshaft, et plus récemment Terres de Vins pour la France, offrent une belle visibilité aux châteaux des Côtes de Bordeaux. 
Un nombre croissant de participants proposent leur cru chaque année, avec à la clef, un sésame, une bonne note, qui permet d'accéder à de nouveaux marchés ou de se faire connaître auprès des courtiers et du négoce.

 

               Des rendez-vous presse ciblés avec multiples conférences ou déjeuners

Les Côtes de Bordeaux ont pris l'habitude d'organiser plusieurs conférences / déjeuners de presse en France comme à l'étranger, qui réunissent une dizaine de journalistes en moyenne et permettent de tisser des liens sur le long terme.
Ce programme sera reconduit en 2017 au gré des opportunités.


              La nouveauté en 2017 : l'accueil de journalistes à Bordeaux (Belgique, Chine, Japon)

« Nous avons testé le concept en juillet cette année avec un premier accueil de journalistes américains. En 4 jours, elles ont sillonné les 4 vignobles de l'AOC Côtes de Bordeaux, rencontré une dizaine de producteurs et découvert l'offre oenotouristique très dense de notre région. Le pari de cette organisation en interne a été réussi, se réjouit Françoise Lannoye (Château Moulin de Clotte, Castillon Cdbx), responsable Promotion de l'Union des Côtes. En 2017, nous déclinerons le concept en accueillant des Belges, qui apprécient beaucoup nos vignobles, mais aussi des Chinois, puis des Japonais.
Les différences de culture ne nous effraient pas, c'est un beau challenge à relever, déclare-t-elle. Nous essayons de tester de nouvelles approches pour nous différencier ».
 


2ème Axe de développement : la rencontre des prescripteurs du « trade »

 

Pas de vin dans les rayons sans acheteur convaincu. La priorité reste donnée sur les prescripteurs (importateurs, acheteurs, grossistes, cavistes, restaurateurs, sommeliers...), avec pour objectif d'accroître la présence des Côtes de Bordeaux dans les assortiments et l'offre proposée aux consommateurs.

               Une présence toujours assurée sur les salons (Allemagne, Chine-Hong Kong)

« Pour le convaincre, il faut déjà prendre son bâton de pèlerin et sillonner la planète », s'exclame Damien Chombart (château Lamothe de Haux, Cadillac Côtes de Bordeaux). Nouvellement élu Co-Président du Groupe Organique auprès du négociant Jan Thienpont, il est un fervent partisan de l'export et assure la promotion des Côtes sur les salons.
« Nous prenons par exemple depuis quelques années un stand Côtes sur Prowein pour assurer notre visibilité. Chaque année, 10 vignerons s'y relaient et représentent leur appellation. Nous proposons aussi un espace free tasting pour faire découvrir notre diversité. Et cela marche ! En 2017, nous serons bien sûr en Allemagne, mais aussi à la Hong Kong Wine Fair. Pas de stand à Vinexpo Bordeaux, mais nous comptons bien être présents sous une autre forme.

               La formation, un axe maintenu en Allemagne et renforcé sur la Chine
« En plus des salons qui sont incontournables, nous avons décidé de renforcer le travail de formation sur les marchés qui nous le réclament, précise Marie-Pierre Lallez (Blaye Côtes de Bordeaux, château des Tourtes), nouveau membre de la commission export des Côtes. De fait, le budget « masterclass en Chine » progressera de +30% en 2017.
Aux USA, en projet 3 masterclass avec la Guilde des Sommeliers complèteront le dispositif Presse+Sommeliers initié début 2015.

 

CONCLUSION

« Toutes nos actions, que nous travaillons sur 3 ans pour éviter les effets « one shot », sont évaluées et rediscutées chaque année. Nous étudions la pertinence de notre stratégie (image, visibilité, nombre de participants, nombre d'opérateurs concernés) sur du long terme.
Certaines opérations ont un effet immédiat et satisfont immédiatement nos vignerons car ils rencontrent directement des prospects ou des journalistes par exemple. D'autres sont moins mesurables dans le temps, mais elles offrent aux Côtes de Bordeaux une vitrine, une existence dans les esprits, qui est nécessaire à leur développement futur », rappelle P.Zabalza, Directrice.

« Le renfort du partenariat avec nous, négociants, est primordial pour accélérer notre croissance », affirme Jan Thienpont (Francs Côtes de Bordeaux et négociant chez Thienpont Vins Fins).

Elle en est certaine : « Nous serons présents sur l'ensemble des opérations 2017. Sainte-Foy est fier de s'intégrer dans la dynamique des Côtes », se réjouit Christiane Deffarge, château Tour de Goupin.

 




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